3 séries BD coups de cœur "Madeleine de Proust"

BDmaniacs en tout genre, bien le bonjour

Pour beaucoup de bédéphile, la passion pour la BD s’est ancrée dans l’enfance et s’est renforcée à l’adolescence. Aujourd’hui je retourne dans mes souvenirs de jeunesse auprès de mes 1ères lectures fétiches de la BD franco-belge. Je vous présente 3 séries historiques, des « Madeleines de Proust » qui ont un parfum de jouvence.

Vous les retrouverez sur Budule le spécialiste de la « BD d'occasion ». Et comme dit Mickey : « choisir, c’est renoncer » … Alors, n’hésitez pas, Lisez tout !

LES TUNIQUES BLEUES

1) « Les tuniques bleues » est une série incontournable éditée depuis 1972 chez Dupuis, de Cauvin, Salvérius et Lambil. L'histoire se déroule pendant la guerre de sécession aux Etats-Unis. Le Caporal Blutch enrôlé de force et le Sergent Chesterfield volontaire, servent dans la cavalerie Yankee. J’aime vraiment cette série qui en plus d’être drôle et vraiment très bien documentée sur le plan  historique.  Cerise sur le gâteau, il y plane un parfum « antimilitariste » qui me plaît bien. Un grand classique de la BD que je recommande chaudement à tous et toutes, aux petits et aux grands.

TIF ET TONDU

2) « Tif et tondu », encore un incontournable de Dupuis, créé en 1938, dessiné par Will à partir de 1949 et scénarisé par plusieurs auteurs, notamment par Rossy (qui créé le personnage de « Choc »), puis par Tilleux (le papa de Gil Jourdan ») et Desberg. Tif est chauve et glabre alors que Tondu est chevelu et barbu, ils sont copains et détectives amateurs. Entre Polar et fantastique, Tif et Tondu combattent le crime et les méchants en sillonnant la planète. Leur pire ennemi est le tout-puissant, mystérieux et terrible Monsieur Choc. Une magnifique série intemporelle.

IZNOGOUD

3) « Iznogoud » est créée en 1962 par 2 géants : Tabary (le papa de « Corinne et Jeannot ») et Goscinny. Pour la 1ere fois, le héros est le méchant : l’antipathique Iznogoud. Un apprenti tyran qui veut, coute que coute, être Calife à la place du Calife. C’est dans Pilote que je découvre « l’infâme Iznogoud », je le suivrai plus tard dans Pif Gadget. Les milles et unes tentatives ratées de coup d’état du héros pour prendre la place du Calife sont drôles et inventives, portées par des dizaines de jeux de mots du génial René  Goscinny. Iznogoud, c’est verigoud !

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